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Christine Waxweiler : Céramiste Enchanteresse

 

Blog Emilia Oliverio Meilleur Ouvrier de France en art floral - janvier 2011

Des créateurs au pays de la porcelaine - L'Express - février 2004

 

Mondialement réputé pour sa porcelaine, Limoges n'a pas attendu la découverte du premier gisement de kaolin, au XVIIIe siècle, pour étendre la renommée de ses artisans. Dès le Moyen Age, les émailleurs assuraient déjà à la cité limousine une reconnaissance européenne. Mais, tradition oblige, l'exploration de nouveaux champs de création a longtemps tardé. Si, aujourd'hui, quelques émailleurs inspirés sont parvenus à renouveler le genre, comme Alain Duban et son bestiaire - sculptures d'émail animées par le contraste du mat et du brillant - la relève reste à organiser. Tel est le combat d'Olivier Julia et de l'Association professionnelle pour l'émail de Limoges (Appel), qui vient de se créer. Au programme, la création d'une Maison de l'émail, en 2005, et la relance de la formation avec le lancementd'une pépinière d'ateliers. "Pour se rapprocher des architectes et des décorateurs, une première collection de pavés muraux est élaborée avec l'aide des chercheurs de notre Ecole nationale supérieure de la céramique industrielle", explique le responsable d'Appel.
La porcelaine attire également la curiosité de créateurs venus de divers horizons. A la pointe de cette démarche, le Centre de recherche sur les arts du feu et de la terre investit depuis dix ans les nouvelles applications d'une matière en plein devenir. Dans ce laboratoire d'idées, designers, créateurs et industriels sont invités à repousser les limites de la céramique. Il en est ainsi du vase à boules de Martin Svekely, édité par les Porcelaines Bernardaud, ou encore de l'installation, en l'an 2000, Anatomia del deseo, signée Javier Perez. Une porcelaine réinventée qui se veut sensuelle et sonore dans les Mobiles-Parois, de la plasticienne Emmanuelle-Paule Darolles. De sa rencontre avec Jacques Saby, designer, naît une gamme de mobilier et de luminaires où le bois et le verre servent d'écrins à des plaques de porcelaine. Une interprétation que ne pourrait lui contester Christine Waxweiler, de l'atelier Wax, toujours émerveillée par le rendu incomparable de la faïence, une fois décorée de superpositions d'émaux. Céramiste reconnue au Japon, elle y exporte 80% de ses oeuvres. "J'ai pour seule exigence le moulage manuel, de sorte que chaque pièce est vraiment unique", confie-t-elle. Une tentation pour Patrick Crespin, maître verrier, qui pratique son art sans compter, et rêve de se consacrer à l'élaboration de quelques pièces d'exception. A Limoges, les arts du feu couvent encore sous la cendre.

Renaissance design - la nouvelle république - juin 2014

 

Influencé il y a quelques années par une amie, galeriste célèbre, qui en parallèle de ses activités parisiennes organisait des expositions estivales à St-Cirq-Lapopie (Lot), David Mistre rêvait de pouvoir un jour reprendre l'idée à son compte. Et bien, c'est chose faite. Vendredi dernier, ce galeriste de profession a inauguré avec beaucoup de plaisir la Galerie à rebours Renaissance, au 12, rue des Halles à Charroux. La municipalité est ravie de voir cette maison médiévale se transformer en un lieu culturel ; un plus pour l'animation du village.

Avec une approche très ouverte et design, la galerie sera multifacettes dans son choix de présentations artistiques. Pour sa première exposition, David Mistre a demandé à la céramiste peintre, Christine Waxweiler (une voisine puisque son atelier se situe près de Limoges), de venir montrer ses créations de grès et de fines dentelles de porcelaine, jusqu'au 22 juin prochain. Suivra en juillet une collection de porcelaines des années 50 à 60 et David Mistre projette d'organiser une cérémonie « l'art japonais de servir le thé ».

Revue de presse

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